Santé

Les directives anticipées sont un instrument prévu par la loi pour que les souhaits d’une personne pour sa fin de vie, soient respectés lorsqu’elle ne peut plus les exprimer. Les directives anticipées permettent donc de faire connaître ses convictions et ses demandes, telles que la présence d’un prêtre, la demande de l’onction des malades ou le refus de toute forme d’euthanasie …

Nous attirons votre attention sur le sens de la démarche, développé dans le GUIDE DES DIRECTIVES ANTICIPÉES.
♦ l’expression des souhaits d’un patient sont pour lui un droit et une opportunité, afin que sa prise en charge médicale corresponde, le plus possible à ses valeurs, ses convictions, y comprises religieuses et spirituelles (par exemple, le refus de toute forme d’euthanasie).
♦ la rédaction des directives anticipées est un acte individuel, mais il est souhaitable d’en faire une « discussion anticipée » avec une personne de confiance : médecin traitant, conjoint, accompagnateur spirituel, soignant …
♦ ce peut être l’occasion de réfléchir avec les membres de la famille ou un tiers et d’ouvrir un espace de parole sur des questions sensibles.

En pratique :

♦ Rédiger ses directives anticipées sur papier libre ou à l’aide d’un formulaire.
♦ Le formulaire proposé peut être rempli dans sa totalité ou partiellement. le nom, prénom, date et signature demeurent indispensables.
♦ En faire des copies pour le médecin traitant et un membre de sa famille.
♦ Conserver sa copie dans un lieu accessible (portefeuille…).
Il est possible de spécifier le type d’assistance spirituelle souhaitée : présence d’un prêtre, d’un aumônier, demande de sacrements …

Il est parfois difficile de prévoir en amont ce que l’on souhaiterait lors de sa fin de vie.

Cependant, la rédaction des directives anticipées par le chrétien catholique peut être le fruit d’un parcours de discernement et s’inscrit dans sa foi chrétienne.