Dijon Saint-Michel : une « autre » réparation

Depuis 1826, chaque 10 février, les fidèles qui le souhaitent sont conviés à l’église Saint-Michel de Dijon pour une messe de réparation précédée d’un temps d’adoration. Ce dimanche 10 février, à 10 h 30, la congrégation franciscaine adoratrice et réparatrice du Sacré Cœur et l’équipe de la chapelle de l’adoration perpétuelle nous a réunis pour faire mémoire d’une relique qui a marqué l’histoire religieuse de Dijon : Une hostie provenant d’un ostensoir a « suinté du sang frais qui sécha aussitôt en imprimant une image du Seigneur, les bras étendus avec des deux côtés des instruments représentant la Passion du Christ ».

Cette relique fit l’objet d’une grande dévotion populaire à la Sainte Chapelle de Dijon. A la Révolution, on la sauvegarde dans le tabernacle de l’autel de la Sainte Vierge à l’église Saint-Michel. Le 9 février 1794, le bâtiment fut réquisitionné par la commune de Dijon et le lendemain, la Sainte Hostie était brûlée. Depuis le 10 février 1826, une messe est dite chaque année à la même date pour l’adoration et la réparation de cette profanation. (Vous pouvez trouver plus de détails sur cette histoire sur le site de la paroisse Dijon Saint-Michel dans la rubrique « La Sainte Hostie de Dijon »).

Une « coïncidence » avec l’actualité récente

Cette année, comme le disait plus particulièrement le père François-Xavier de Guibert, accompagnateur de l’équipe de la Sainte Chapelle de l’adoration perpétuelle, dans son homélie. Cette messe était d’une actualité d’autant plus intense du fait de la coïncidence avec d’autres profanations opérées un peu partout en France et plus particulièrement à Dijon où la veille, le tabernacle de l’église Notre-Dame a été profané. A l’issue de la messe, une rose fut déposée par un enfant sur l’étoile devant l’église. Vous pouvez venir adorer le Saint sacrement à la Chapelle, 7 rue Dubois à Dijon.

Christine Curtit Schüwer

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