Se souvenir des bons moments : Pèlerinage à Lyon Fourvière

Jeudi 18 mai, une cinquantaine de pèlerins de la paroisse de Beaune  sont partis à Lyon Fourvière sur les pas de Pauline Jaricot (1799-1862) béatifiée le 22 mai 2022 à Lyon.

Le groupe, accompagné du père Deo, responsable du secteur des douze clochers, ainsi que du diacre Jean-Paul Renevret, a  participé à l’eucharistie à l’église St Nizier là où Pauline est enterrée et là surtout où une prédication de l’abbé Würtz a touché de plein fouet son cœur de jeune fille , l’a détournée des vanités du monde et  a bouleversé sa vie.. Après une courte conférence proposée par l’Association des Amis de St Nizier, les pèlerins sont partis à Fourvière.

Après le repas partagé à la halte des pèlerins, les sœurs de la Famille Missionnaire Notre Dame et le diacre Adel Camel ont guidé le groupe sur les pas  de Pauline leur permettant de découvrir son œuvre et  sa vie, en visitant la Maison de Lorette, la chapelle de la Vierge Noire et  la Basilique.

Cette conversion  radicale après l’homélie de l’abbé Würtz lui permet de  prendre conscience de l’importance de la prière, de la grande misère et de la pauvreté de l’époque et décide de  donner sa vie au Seigneur qui est si souvent négligé dit-elle.

C’est à  la chapelle de la Vierge Noire que, le jour de Noël 1816,  Pauline fait vœu de chasteté afin d’être l’épouse du Christ dans le monde comme une laïque consacrée. Elle se jette dans l’action : soigner les malades, soulager, consoler écouter, partager, évangéliser….

Avec quelques amies, elles deviennent « Les réparatrices du Cœur de Jésus »

Puis pour aider son frère qui voulait devenir missionnaire, elle met au point le plan de la Propagation de la Foi, une forme de crowdfunding avant l’heure  appelé le sou de Pauline.

Cette œuvre est à l’origine des Œuvres Pontificales Missionnaires.

Puis, elle passe trois années de solitude, de prière et de contemplation au bout desquelles, elle repart dans l’action en voulant  raviver la dévotion au Rosaire qui était de plus  en plus abandonnée. Lui vient l’idée de créer un réseau de personnes, pour une entraide et  une fraternité dans la prière permettant ainsi de prier chaque jour malgré les longues heures de  travail….Le Rosaire Vivant était né.

Très engagée pour le monde ouvrier, elle décide de  créer une usine  chrétienne avec des bâtiments pour loger les familles, des écoles pour accueillir les enfants, une chapelle….  Et ainsi donner aux ouvriers des conditions de travail et de vie  plus justes. Obligée de trouver des investisseurs, elle se fait voler et ce projet échoue, elle se retrouve  ruinée et finira sa vie inscrite au registre des indigents.

Sa vie devient un calvaire, essayant de rembourser ses dettes sans jamais y parvenir, elle vit ces années d’une façon dramatique et douloureuse mais gardant une foi sans faille.

Tout au long de cette visite, un questionnaire préparé par le diacre aidait à mémoriser les différents évènements de la vie de Pauline, ce qui a notamment beaucoup plus aux jeunes présents et avides de gagner la récompense promise aux meilleures réponses.

C’est vers 18H que chacun est reparti la joie au cœur, riche de cette rencontre, heureux d’avoir vécu des moments fraternels et festifs dans la prière et l’action de grâce.

Sylviane Lauquin