La cathédrale Saint-Bénigne a honoré les morts de la Grande Guerre

Le dimanche 11 novembre, à 11 heures, les cloches de la cathédrale Saint-Bénigne, à Dijon, ont sonné à la volée pendant 11 minutes dans le cadre du centenaire de l’Armistice 1918. Ce que le public ignore, c’est qu’elles ont été sonnées manuellement puisque le système électrique du gros bourdon et d’une autre cloche étaient en panne !

Les sonneurs, Sébastien Carcel et Jean Tixier, n’ont pas ménagé leur peine pour saluer la victoire de la paix.

Chantal Begeot, maître carillonneur, a fait tinter l’Hymne à la joie de Beethoven, avant d’interpréter des pièces de circonstance, telles : Qui a gagné la guerre ?  L’âme de la France, Le chant de la victoire, Le régiment de Sambre-et-Meuse : L’enfant-héros, La chanson de Craonne, Le rêve passe, La Madelon de la victoire…

Dans son homélie, le chanoine Didier Gonneaud, archiprêtre de la cathédrale, a évoqué la place de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus dans le cœur des Poilus.

Laurent Banderier a joué au grand-orgue l’Hymne à la Joie, pour prolonger la note d’espérance qui clôturait l’homélie avec l’évocation de la progression nécessaire de la paix en Europe et dans le monde…

Le reliquaire de sainte Thérèse de Lisieux avait été placé sur l’autel pour la circonstance.

Textes et photos : Marie-Aleth Trapet

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