« Témoigner d’une vie fraternelle, simple et priante »

Sœur Maryse Noël, vous êtes la nouvelle responsable générale des Dominicaines Missionnaires des Campagnes (DMC). Pouvez-vous nous parler de votre parcours dans la vie religieuse et de votre congrégation ?

« J’ai 67 ans et je suis originaire de l’Oise. J’ai fait mes premiers pas en 1979 dans la congrégation à Luzarches (95) et puis 25 années de mission entre trois lieux communautaires dans le Pas-de-Calais. Les Hauts de France me sont familiers ! Une insertion en Bourgogne au moment de ma retraite professionnelle m’a permis de découvrir cette belle région où nous avons une longue histoire de présences de communautés DMC dans différents villages ou bourgs, en particulier en Côte-d’Or.

J’ai travaillé comme enseignante en classe primaire et maternelle. Dans différents lieux avec des laïcs, des religieux(ses) et des prêtres, nous avons collaboré dans les mouvements d’action catholique, en particulier dans le monde rural.

Notre congrégation est affiliée à l’Ordre Dominicain depuis 1932 et je me retrouve bien dans ce charisme de Saint Dominique : partager la vie des hommes et des femmes de ce monde en témoignant d’une vie fraternelle, simple et priante.

En juillet dernier, mes sœurs Dominicaines Missionnaires des Campagnes m’ont élue responsable générale de la congrégation. La maison généralice est à Dijon, boulevard Voltaire, depuis 2017. Je fais progressivement connaissance avec ce nouveau lieu de mission. »

Quelles sont les sœurs dominicaines missionnaires des campagnes présentes dans le diocèse de Dijon ?

« Aujourd’hui, notre congrégation est très vieillissante, notre moyenne d’âge approche les 90 ans. Nous avons un nombre important de sœurs en EHPAD. Notre tâche en conseil est d’accompagner ces sœurs pour leur permettre de vivre jusqu’au bout leur mission dominicaine. En septembre dernier, j’ai eu la joie de participer à la fête des jubilés de quatre sœurs dont deux dominicaines missionnaires des campagnes à l’EHPAD Notre Dame de la Visitation à Dijon. Ce sont de beaux témoignages de fidélité qui nous donnent des signes d’espérance.

Il nous reste un petit nombre de communautés, dont deux à Dijon, insérées dans divers lieux d’implantations en France. »

Comment imaginez-vous maintenant votre nouvelle mission de responsable générale ?

« Ce n’est pas facile. C’est pourquoi j’aime méditer le texte d’Emmaüs qui est pour moi depuis les débuts de mon itinéraire dans la vie religieuse, une Lumière qui éclaire le chemin : « Notre cœur ne brûlait-il pas en nous tandis qu’Il nous parlait en chemin et nous ouvrait les Ecritures ? » (Luc 24, 32) »

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