Semaine missionnaire mondiale

Depuis hier dimanche et jusqu’au 22 octobre, la Semaine Missionnaire Mondiale appelle les catholiques à la prière et au partage, pour soutenir la vie et la mission des Églises locales du monde.

Cette semaine a été instaurée par le pape Pie XI en 1926. C’est dans un cœur féminin qu’il faut chercher l’origine de cette inspiration, celui d’une jeune laïque, Pauline Jaricot béatifiée le 22 mai 2022 à Lyon. Un personnage exceptionnel comme le souligne Christine du Coudray, coordinatrice de la Coopération Missionnaire : « On ne trouve pas d’image de Pauline Jaricot, fondatrice de l’Oeuvre de la Propagation de la Foi, dans les coins les plus reculés d’Afrique comme c’est le cas pour la petite Thérèse. Et pourtant, ce qu’elle a initié est immense. Elle est une pionnière dans le domaine de la charité. »

Christine du Coudray incarne ce qu’elle proclame, elle fût durant de nombreuses années responsable de la section Afrique au sein de la fondation pontificale internationale « Aide à l’Église en Détresse » (AED) . Elle nous invite à « porter notre regard au delà des frontières nationales, et à manifester notre générosité en faveur d’Eglises sœurs. »

Une quête particulière

La quête de dimanche prochain est le point culminant de la semaine missionnaire. Partout dans le monde, ce 22 octobre dans toutes les paroisses ,l ‘argent collecté sera comptabilisé à Rome ;  chaque année en mai  la répartition des fonds récoltés est décidée par les 140 directeurs nationaux des OPM ( Œuvres Pontificales Missionnaires) au cours de leur assemblée annuelle.

C’est donc, souligne Christine du Coudray, « un outil de justice et de fraternité entre tous les diocèses. Les 3000 diocèses catholiques existants viennent en aide à 1300 d’entre  eux pour les soutenir dans leur vie et leur mission d’évangélisation, en Afrique, Asie, Amérique Latine . Cette mission reçue du Christ est ainsi portée par tous les baptisés, car nous sommes tous co-responsables de la croissance de l’Eglise dans le monde. Il s’agit de la formation des séminaristes, des prêtres, religieuses et catéchistes, des retraites annuelles, de la publication de la bible en langues locales, de la construction de chapelles dans la brousse ou de la rénovation du centre diocésain ou du grand séminaire  mais aussi d’actions éducatives et sociales que bien souvent seule l’Eglise locale peut ouvrir à tous. Pour toutes ces raisons, pour que le Christ soit connu jusqu’aux confins de la terre, nous sommes invités dimanche à nous montrer généreux, et à rendre grâce pour cet appel de l’Eglise universelle. »

Partager