Nathalie, dijonnaise, part un an en volontariat à Jérusalem

Côte d’Orienne, habitant à la Fontaine d’Ouche, Nathalie Jolivet, 57 ans, psychomotricienne, se lance dans une grande aventure : un an de volontariat à Jérusalem ! À quelques jours de son départ avec la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC), elle se confie à nous sur ce projet qui lui tenait particulièrement à cœur et qui peut-être vous donnera, vous aussi, envie de partir !

Nathalie, quand partez-vous ?
Nathalie : Mes valises sont presque prêtes et j’ai mon visa ! Après m’être entretenue avec notre archevêque Mgr Hérouard, je pars le 1er septembre pour Israël en tant que Volontaire de Solidarité Internationale. Ce projet de volontariat me tient à cœur depuis longtemps, avant même le premier confinement. Ce fut un long chemin de discernement. Il a été suscité, accompagné et soutenu par ma famille, mes trois grands enfants, mes amis et la congrégation des religieux assomptionnistes (avec les laïcs associés) dont je suis proche. Les Assomptionnistes sont des missionnaires, et sont présents dans de nombreux pays, notamment en Israël. Il y avait une multitude de possibilités concernant le lieu de ma mission. Mais c’est pour l’hôpital Saint-Louis à Jérusalem que la DCC a proposé de mettre mes compétences au service des bénéficiaires : j’y exercerai mon métier de psychomotricienne pendant un an.

Quelles missions allez-vous ?

N. : L’hôpital français Saint-Louis est un établissement de santé gériatrique catholique de 60 lits. Il prend en charge les patients âgés et atteints de cancers de toutes les régions de Jérusalem : il n’y a pas de distinction entre les Palestiniens, les Israéliens, les juifs, les chrétiens et les musulmans… L’objectif principal de ma mission étant de créer un environnement joyeux et heureux pour les patients. Il s’agit de les divertir, leur fournir un bon soutien émotionnel et mental, les soulager et les aider à se remettre de leurs maladies au travers de différentes activités. Ainsi que partager les connaissances et les expériences entre les volontaires et les employés locaux. Il s’agit aussi de donner un exemple de cohabitation entre membres de peuples en conflit. D’ailleurs en parlant de cohabitation, moi qui vis seule dans mon appartement de la Fontaine d’Ouche, ce sera une belle expérience : je cohabiterai avec 4 personnes !

Parlez-nous un peu de la DCC, cette ONG qui vous accompagne et soutient…

N. : Pour entreprendre ce projet, cette mission, j’ai bien été préparée par la DCC. Cette association a été fondée en 1967, suite à l’appel de la Conférence des Évêques de France d’organiser l’envoi des coopérants au nom de l’Église. Ce sont les partenaires locaux au niveau des différents pays, qui font la demande d’accueillir un ou plusieurs volontaires, comme moi. La DCC se charge ensuite de nous former avant le départ. Elle nous aide dans nos démarches et nous accompagne tout au long et au retour de notre mission. Cet été nous sommes 85 volontaires qui partons dans 24 pays différents.
En choisissant cette ONG, je me sens rejointe dans ses valeurs de partage et de solidarité. Mais aussi dans son désir de mettre en œuvre les très belles orientations de l’encyclique Laudato Si’ du pape François sur l’écologie intégrale. Sur place en effet, les volontaires vivent simplement : je serai nourrie et logée par l’hôpital et recevrai une petite somme d’argent « de poche » pour, entre autre, prendre des cours d’hébreu. J’aurai besoin de cette langue, avec l’anglais et le russe, pour communiquer avec les patients de l’hôpital. J’espère aussi continuer à chanter, danser et jouer de la flûte avec des hiérosolymitains (habitants de Jérusalem !). Et bien sûr je me réjouis de découvrir cette belle terre que Jésus a parcouru avec ses disciples, à la suite du peuple élu dont nous parle la Bible.

Si certains d’entre vous souhaitent échanger avec Nathalie et lui confier des intentions de prières, voici ses coordonnées : jolivetnathalie274@gmail.com

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Pour permettre la pérennité des envois de volontaires en mission, la DCC demande, au moyen d’une collecte personnalisée, de faire appel à votre générosité. En effet, une année de VSI (Volontariat de Solidarité Internationale) coûte 18 000€. 6 000€ sont pris en charge par l’État, 6 000€ par le partenaire local, et le reste, soit 6 000€, par la DCC via des dons. Alors, pour aider Nathalie dans cette collecte, vous pouvez participer à la cagnotte en ligne.

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