Inauguration de la restauration de la chapelle de la Chartreuse de Champmol

En ce 27 novembre 2021, la restauration de la Chapelle de la Chartreuse de Champmol a été inaugurée,  en présence de Son Excellence l’Archiduc Georges de Habsbourg-Lorraine, descendant des Ducs de Bourgogne.

 

Philippe le Hardi, fondateur de la Chartreuse de Champmol, et son épouse Marguerite de Flandre encadrent le portail de l’église originale, œuvre du sculpteur flamand, Claus Sluter.

Fabien Sudry, préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté, préfet de la Côte-d’Or, a coupé le ruban tricolore, accompagné par l’Archiduc Georges de Habsbourg-Lorraine et par M. François Martin, directeur du centre hospitalier La chartreuse, et M. Bernard Maillot, président de l’association des Amis de la Chartreuse de Champmol.

Au pied de la Vierge à l’enfant du trumeau, Sylvia Rhyne, cantatrice américaine, a interprété un vibrant Ave Maria grégorien. Les Ambrosiniens, chœur grégorien de Dijon, ont ensuite introduit la messe pontificale par un Gaudeamus … de circonstance.
La chorale attachée à la chapelle de la Chartreuse a contribué à l’animation de la messe pontificale.

Dans son homélie, Mgr Roland Minnerath, archevêque métropolitain de Dijon, a rappelé « les siècles de prière » qu’avait connus cette chapelle, autrefois église des Chartreux, aujourd’hui au cœur de l’hôpital où elle est « appelée à continuer cette œuvre d’ouverture du cœur et du regard sur l’infini ».
Notre archevêque était entouré de son cérémoniaire, le père Christian Baud et des prêtres qui célèbrent habituellement au service des personnes hospitalisées au sein de l’établissement.

Le père Marc Robin, ancien aumônier de La Chartreuse et fondateur des Ambrosiniens, était heureux de retrouver des anciens. Il a été remplacé dans son service d’aumônerie par Mme Hélène Buret.

Mgr Minnerath a béni et encouragé les personnes en soins et les soignants de cette bonne maison !

L’Archiduc Georges de Habsbourg-Lorraine a dit sa joie de l’attachement de la Bourgogne à ce lieu historique et de sa restauration. Il a rappelé que l’Ordre de la Toison d’Or, fondé par Philippe III, dit Le Bon, en 1430, continue à tenir chapitre chaque année, les 29 et 30 novembre, à l’occasion de la Saint-André, patron de la Bourgogne. Les règles de l’Ordre n’ont pas changé depuis près de sept siècles, signe heureux de la continuité de l’histoire.

L’archevêque a ensuite accueilli l’Archiduc Georges de Habsbourg en sa cathédrale, pour un moment de recueillement auprès des restes de ses ancêtres, déposés à la cathédrale après la destruction de la Chartreuse en 1791. Le chanoine Didier Gonneaud, archiprêtre de la cathédrale, l’accompagnait.

Frédéric Mayeur au grand orgue, la cantatrice Sylvia Rhyne et Jean-Christophe Garandeau au carillon ont soutenu ce temps de recueillement, « approfondissement de notre identité » selon notre archevêque.

Mgr Minnerath a rappelé que les Habsbourg, avec tous les territoires qui relevaient de leur autorité, pouvaient, à eux seuls, écrire l’histoire de presque toute l’Europe.
« A une époque où on imagine retrouver le bonheur en recréant des frontières, il est important de se rappeler que c’est en s’acceptant mutuellement que l’on peut vivre ensemble et développer pleinement les caractères profonds de chaque peuple. La richesse de l’Europe, c’est la diversité des cultures. »

Pour clôturer cette journée qui entrera dans les riches Heures de notre Bourgogne, Hervé Mouillebouche, maître de conférences en histoire médiévale à l’université de Bourgogne, historien passionné et passionnant, nous a conté l’histoire des Ducs et Duchesses de Bourgogne à Dijon.

MDT & MAT

 
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