Comment vont nos prêtres en 2020…?

En cette année 2020, le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France a souhaité la mise en place d’une étude sur la santé des prêtres diocésains en activité.

Déterminer les problèmes de santé de nos prêtres

Cette étude menée du 27 février au 30 juin 2020 a obtenu 42 % de réponse des prêtres de la population totale. Leurs réponses ont pu être recueillies et analysées pour déterminer les problèmes de santé et d’équilibre de vie qui peuvent exister chez certains prêtres diocésains.

Ces résultats représentent donc une source d’information riche et exhaustive.

Nous vous en délivrons les principaux enseignements : il en ressort notamment un état de santé physique déclaré plutôt satisfaisant. Les chiffres montrent en revanche une forte prévalence de maladie chronique encore accentuée pour les plus âgés.

Selon le score de la Direction de la recherche, des études de l’évaluation et des statistiques (DREES), près de deux prêtres sur dix présentent des symptômes dépressifs. Environ 7 % des prêtres répondants présentent un état d’épuisement professionnel et près de 2 % peuvent être considérés comme affectés d’un burn-out sévère. Ainsi, 4 prêtres sur 10 témoignent d’un réel manque d’accomplissement personnel.

Enfin, le panel de prêtres s’exprimant révèle une forte prévalence de surpoids et de l’obésité.

Cette étude a été présentée aux évêques de France réunis en Assemblée plénière le mercredi 25 novembre 2020 par Mgr Benoit Bertrand. Sa synthèse a été publiée simultanément sur le site eglise.catholique.fr.

Pour accéder à l’intégralité de la synthèse de cette étude, cliquez ici.

Père Alain Theuret : « les doyens sont vigilants »

Le père Alain Theuret, responsable de l’entraide sacerdotale, indique : « Si un prêtre en activité présente un souci de santé, le doyen, de par sa fonction, doit être attentif à ses collègues et notamment à leur santé. Le doyenné peut en référer au vicaire épiscopal ou au vicaire général, si l’intéressé est d’accord.

Il peut y avoir des prêtres en souffrance mais pour beaucoup, la proximité de sympathie ou de doyenné aident à porter les épreuves. Pendant le confinement, les prêtres se sont appelés les uns les autres pour prendre des nouvelles.

Personnellement, ces dernières semaines, je suis allé visiter des prêtres, retraités ou en activité, dans des paroisses rurales, de manière informelle. »

L’étude des évêques de France, qui met en exergue des points de vigilance quant à la santé de nos prêtres, devrait permettre, dans les mois à venir, de proposer des solutions d’accompagnement spécifiques.

Un dernier mot pour finir : n’oublions pas que le moyen le plus accessible de prendre soin de nos prêtres…est de les porter dans nos prières !

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