La Toussaint : tous appelés… à être saints !
Ce dimanche 1er novembre, nous fêtons, dans le diocèse de Dijon et dans toute l’Eglise, la solennité de la Toussaint. Même dans un contexte particulier, de couvre-feu et de possible reconfinement, il n’en demeure pas moins important, à cette occasion, de faire mémoire des saints : nos saints patrons en premier lieu, également les figures de saints qui nous ont marqués, mais aussi les morts de nos familles, disparus dans cette année qui s’achève.
Si de nombreux saints ont été « officiellement » reconnus, en étant canonisés, l’Eglise reconnait que beaucoup d’autres, que nous avons peut-être rencontrés, ont également vécu dans la fidélité à l’Evangile et au service de tous. C’est pourquoi, en ce jour de la Toussaint, les Chrétiens célèbrent la foule innombrable des saints, connus ou inconnus. Ou plus précisément, connus de Dieu seul.
La sainteté n’est pas réservée à une « élite »
Contrairement à ce qu’on pourrait penser de prime abord, la sainteté n’est pas une voie réservée à une « élite », elle concerne tous ceux qui choisissent de mettre leurs pas dans ceux du Christ. Si la vie des saints nous parait exceptionnelle, voire inaccessible, n’oublions pas que ces derniers étaient avant tout des hommes et des femmes, traversés par les doutes, les tentations, le péché…
Mais alors, comment devenir saints ? Comme le précise le catéchisme de l’Eglise catholique, « l’appel à la plénitude de la vie chrétienne et à la perfection de la charité s’adresse à tous ceux qui croient au Christ, quel que soient leur rang et leur état ». En clair : nous sommes tous appelés.
Enlever de notre cœur ce qui empêche l’Esprit Saint d’agir
Le choix du texte des Béatitudes comme Evangile de la messe de la Toussaint est tout sauf anodin : « Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage ; heureux les affligés car ils seront consolés … » Ce chemin des Béatitudes est le chemin emprunté par les saints, qui appellent, à leur exemple, à toujours mieux connaître et aimer Dieu.
« Heureux les cœurs purs car ils verront Dieu ». Ce qui nous est demandé en tout premier, c’est d’enlever de notre cœur ce qui pourrait empêcher l’Esprit d’agir pleinement. Ce ne sont pas nos œuvres qui importent, mais, à l’image de la vie toute donnée de mère Teresa, dans l’obscurité et la crasse des bidonvilles, l’amour que nous mettons en les accomplissant !