Quel est votre saint(e) préféré(e) ? (2)

En cette veille de la fête de la Toussaint, nous avons demandé à plusieurs personnes du diocèse de Dijon quel était le saint ou la sainte qu’elles préféraient.

Voici leurs réponses :

Bénédicte : « Ma sainte préférée est Sainte Thérèse de Lisieux. J’ai une grande affection pour elle car je l’ai connue très tôt, étant enfant.

Étant normande d’origine, lorsque je suis chez moi, je visite régulièrement la basilique de Lisieux et le carmel. Cela me donne l’occasion de me recueillir aussi bien devant la châsse de sainte Thérèse ou pour prier saints Louis et Zélie Martin. C’est la dimension familiale de la sainteté qui me touche, l’amour dans cette famille.

C’est un amour sans condition ni « réflexion » qui me touche aussi chez sainte Thérèse de Lisieux : un amour du cœur, pas de la tête. »

Clément : « Mon saint préféré est Saint François d’Assise. Je l’admire pour sa grande modestie et son amour du prochain. Il a su écouter la bonté de son cœur d’homme pour se pencher sur les petits, les malades et les pauvres, lui qui vivait dans le luxe et l’aisance. J’admire beaucoup Saint François d’Assise pour cela. »

Annaig (12 ans) : « Ma sainte préférée est Sainte Claire d’Assise car elle a tout quittée pour suivre Jésus, même sa famille. Elle l’a suivie sans se poser de questions. Et uniquement pour Dieu.

Elle a su se défaire de tous ses bien. Elle aime les pauvres de tout son cœur. »

Jehan : « Mon saint préféré est Saint Jean de la Croix parce qu’il s’agit tout de même de mon saint patron ! J’admire ses poèmes mystiques extrêmement bien écrits. »

Marie : « Sainte Mère Teresa est ma sainte préférée. Elle a donné sa vie aux pauvres, s’est occupé des enfants des bidonvilles et a vécu la misère de ces lieux. Elle a essayé de guérir les corps et les âmes. C’est au milieu des épreuves, de la souffrance et de la mort qu’elle a choisi de vivre, pourtant sa vie est un témoignage d’espérance, de vie et d’amour. »

Simon : « En fait, il n’est pas encore saint, mais bienheureux : il s’agit de Bienheureux Pier Giorgio Frassati. Ce jeune italien était un « bon vivant » : il savait profiter au maximum de ce cadeau de Dieu, la vie, sa vie. Il vivait à fond ses passions, avec ses amis croyants ou non, en laissant toujours une immense place à Dieu. Il aimait s’amuser et sortir, mais par dessus tout aider son prochain. Il tendait toujours la main au plus démuni, sans crainte et plein d’amour. Sa mission était de faire connaître l’amour de Dieu à un maximum de personnes (ses conquêtes comme il les appelait). Emporté par la maladie à seulement 24 ans, il restera un éternel jeune, avec des idées accessibles à tous les jeunes qui veulent bien prêter attention à son témoignage. Aujourd’hui, il représente selon moi le modèle jeune à suivre : le Pape François serait fier de lui, car il n’était pas un « jeune canapé ».

J’essaie au quotidien de lui ressembler, dans la prière et les actions concrètes qui sont selon moi aussi importantes que la prière : aujourd’hui, nous les jeunes catholiques devons montrer au monde de quoi nous sommes capables pour les autres, et surtout monter que c’est Dieu qui nous anime, c’est lui qui nous rend heureux au quotidien et qui est notre raison de vivre, afin de le faire connaître aux personnes qui s’en seraient éloignés. »

Trois jeunes Beaunois témoignent à leur tour :

Hugo : « Lors de ma retraite de Confirmation à la Salette, nous avons beaucoup parlé des saints, parce que le thème de notre retraite était « Oser la sainteté au quotidien ». Un prêtre nous a parlé de son saint patron : Saint Charles de Foucauld. Et j’ai été très impressionné par sa vie que je ne connaissais pas. Le début de sa vie était particulièrement compliqué et voir comme sa rencontre avec Jésus l’a transformé m’a beaucoup touché. Tout quitter, partir dans le désert, se faire pauvre, être seul… cela m’interroge, et m’a fait réfléchir à ma propre vie. »

Jeanne : « La sainte qui me touche le plus est Sainte Jeanne d’Arc. Elle fait partie de ma vie depuis que je suis toute petite, j’avais des livres d’enfant sur elle, une icône d’elle dans ma chambre. J’ai grandi en sachant qu’elle était ma sainte patronne. Puis un peu plus tard, j’ai commencé le scoutisme et là de nouveau je l’ai retrouvée ! Chez les Jeannettes, on parle beaucoup de Jeanne, de ses amies… donc là encore je la retrouvais, comme un guide sur ma route. Maintenant que j’ai grandi, elle m’accompagne toujours. Je connais sa vie, et son courage est un exemple pour moi. Lorsque je rentre dans une église que je ne connais pas, je la cherche car il y a très souvent une statue de Sainte Jeanne d’Arc dans nos églises. Pour moi, c’est encore un rappel de sa présence à mes côtés. »

Lucas : « Quand j’ai fait ma retraite de confirmation à la Salette, on a regardé un film sur Saint Philippe Neri. Je ne le connaissais pas du tout et je n’en avais jamais entendu parler. Le film nous montrait comment il s’était tourné vers les enfants, les jeunes, ceux qui sont défavorisés. Et je dois dire qu’à travers le film, son histoire m’a touché. En rentrant chez moi, j’ai même été regarder sur Internet pour voir ce que je pouvais découvrir d’autre de sa vie. Dans le film, on voit qu’il était toujours joyeux avec les enfants, il les faisait chanter et leur donnait de la joie. J’ai bien aimé le découvrir. »

 

Retrouvez sur ce lien les horaires des messes de la Toussaint célébrées dans toutes les paroisses du diocèse.

Retrouvez une chronique tenue ce jeudi sur RCF en Bourgogne qui fait le lien entre la Toussaint et le bonheur :

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