Echos de Lourdes : le 1er jour du pèlerinage diocésain

Pélerinage2017LourdeJour1 (8)Le Pèlerinage vu par les Hospitaliers  : « Éreintés… mais tellement heureux ! »

Prenez une belle journée d’août. Ajoutez-y une dizaine d’heures de train, quatre heures de chargement et de déchargement, de nombreux arrêts sur les voies de la SNCF et une centaine de malades à satisfaire au mieux. Mélangez le tout, enfournez à feu doux, puis, une fois sorti, saupoudrez de quelques temps de prière et vous aurez la recette du gâteau lourd que les hospitaliers dégustent chaque année durant la première journée de voyage. Autant vous dire qu’à minuit, après avoir installé les malades dans les chambres, avoir mangé un petit bout et être passés rapidement par la grotte, en se couchant dans leurs lits, nos chers hospitaliers de Dijon sont déjà bien fatigués… Mais il vaudra toutes les fatigues du monde, ce sentiment qui soulève le coeur lorsque les pieds retrouvent après un an le sanctuaire tant aimé et que les yeux admirent la grotte bercée d’un coucher de soleil à la lumière inimitable !

le lendemain matin, la fatigue est oubliée

Le lendemain, vendredi 18, pour donner aux nouveaux hospitaliers le ton de leur service : vaillance et sacrifice, lever à 5h du matin pour arriver pimpant comme jamais à la présentation de l’hospitalité et à la bénédiction des mains des hospitaliers à 6h du matin dans la discrète chapelle Saint-Joseph. Puis – pas le temps de traîner – il faut aller réveiller nos chers malades en douceur, faire la toilette et leur donner le premier petit-déjeuner lourdais. « Je n’ai jamais autant de personnel pour moi tout seul », s’exclament les uns. « Nous n’avons jamais vu autant de malades radieux », répondent les autres.

Messe à la grotte et photo des 500 pèlerins

Autour des 8h, c’est alors l’heure du départ pour la messe à la grotte, présidée par l’évêque de Strasbourg et prêchée par Monseigneur Minnerath. Après cette messe empreinte d’émotion et de profondeur près du cœur de Notre-Dame, nous avons filé sur l’esplanade pour prendre la traditionnelle photo du pèlerinage. Déjà la fin du voyage ? Non, mais maintenant que les visages sont à jamais fixés sur les négatifs, plus besoin de s’inquiéter des cernes trop marquées : tout le monde peut se donner à fond dans le service des malades… jusqu’à l’épuisement !

Jean-Philippe Nolle

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