Chambolle-Musigny : consécration de l’autel de l’église Sainte-Barbe-Saint-Sébastien
La paroisse de Gilly-Lès-Cîteaux a connu un grand moment de fête ce dimanche 18 septembre 2022. Mgr Antoine Hérouard, archevêque métropolitain de Dijon, a eu le privilège et la joie de consacrer le nouvel autel de l’église Sainte-Barbe-et-Saint-Sébastien de Chambolle-Musigny.
Alors que Chambolle dépendait de la juridiction monastique de Gilly-Lès-Cîteaux, un décret du 9 août 1500 avait autorisé les habitants de la commune à construire une église. Edifiée dans un style gothique bourguignon, à l’initiative de Jehan Moisson, l’église avait bénéficié de la protection du cardinal Jean Rolin, fils du chancelier Nicolas Rolin.
Avant de bénir l’eau dont il allait asperger les fidèles… et le nouvel autel, notre archevêque a rappelé la place centrale de l’autel, attirant l’attention sur les gestes qui allaient être posés et les paroles qui allaient être dites : « Elles expriment en effet la place centrale de l’autel dans l’assemblée, dans la liturgie de l’Église. L’autel représente le Christ qui doit être le centre de notre vie ».
C’est le père Paul-Etienne de Truchis, installé le 4 septembre 2022 comme curé des paroisses de Gevrey-Chambertin et de Gilly-Lès-Cîteaux, qui a introduit la célébration, confiant la parole à M. François Marquet, maire de Chambolle-Musigny, et à M. Lucien Renaud, membre de l’association Patrimoine et Culture « Campus Ebulliens » de Chambolle. le Maire et M. Renaud ont exprimé leur fierté d’être parvenus, sous l’égide de la fondation du patrimoine, à parvenir à financer intégralement la réalisation d’un projet qui leur tenait à cœur depuis plus de cinq ans. M. Renaud a rappelé que la pierre d’autel avait été officiellement scellée le 25 août dernier, en présence du père Louis de Raynal, ancien curé de Gilly, et du père François Béal, chancelier du diocèse. Les reliques contenues dans l’ancienne pierre d’autel – reliques de saint Sébastien, l’un des patrons de l’église, et de saint Vincent, patron des vignerons – y avaient alors été déposées, avec un parchemin en latin rédigé par Mgr Roland Minnerath, ancien archevêque de Dijon.
Le « sépulcre » où sont déposées les reliques contient ainsi, traditionnellement, un texte commémorant la consécration et trois grains d’encens. Une pierre naturelle vient sceller le sépulcre.
Texte et images MAT & MDT.