L’Action Catholique Ouvrière (ACO) veut « faire mouvement »

« Je voudrais bien croire mais c’est pas facile ». « Croire en Dieu : pourquoi pas mais je ne supporte plus la richesse de l’Église ou les scandales qu’elle traverse ».

Combien de fois avons-nous entendu ces réflexions comme si l’Église institution était une barrière à l’accès à la foi. Et pourtant, toutes les femmes et tous les hommes, enfants, jeunes adultes, ont le droit d’aimer et d’être aimés par Dieu.

C’est une des convictions que porte l’ACO lorsqu’elle propose des espaces de rencontres, des lieux de partage où on relit la vie, où on recherche ce qui est source d’espérance et d’engagement dans la société, à la lumière des écritures et de la parole de Dieu.

Une action collective au service des plus démunis

Cette démarche est d’autant plus pertinente qu’elle est portée par des femmes et des hommes qui croient à l’action collective au service des plus démunis, engagés dans des associations, des syndicats ou des partis politiques, toutes et tous animés par des valeurs que sont la solidarité, le partage, la fraternité…bref la charité, au sens ecclésial du terme.

Dans ce monde qui marche sur la tête où la recherche du profit passe avant celle de plus d’humanité, dans un monde où l’Église – institution – a du mal à se nourrir du souffle de Vatican 2, n’est-ce pas une chance pour l’Église de pouvoir compter sur ces femmes et ces hommes, engagés et rassemblés en mouvement ? […]

La mission d’évangélisation en milieu ouvrier et populaire est exigeante et l’ACO n’est pas exempt de remise en cause et d’ajustements, d’ouverture et de propositions nouvelles.

Les membres de l’ACO ont besoin d’une « dynamique collective »

A l’heure où on ne cesse de dire que la foi est une question de conviction personnelle, les membres de l’ACO peuvent témoigner que pour vivre leur foi ils ont besoin d’un mouvement, d’une dynamique collective. Faire mouvement n’est pas la juxtaposition d’individus qui croient à un monde meilleur. Les membres de l’ACO, chercheurs de Dieu, tiennent à faire « peuple », en écrivant au fil des jours des nouvelles pages des « actes des apôtres ». C’est en cela qu’ils font Église et qu’Ils sont appelés à en témoigner.

C’est bien tout le service que l’ACO peut rendre à l’Église au service de toute l’humanité et des femmes et des hommes de bonne volonté.

Le Comité Diocésain de l’Action Catholique Ouvrière

Contact : Catherine Honoré (téléphone 03 80 41 28 25)

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