Sainte Élisabeth de la Trinité fêtée au carmel de Flavignerot

Nombreux les fidèles qui sont montés au carmel de Flavignerot, le dimanche 10 novembre après-midi pour participer, dans la prière et la joie, à la fête de Saine Élisabeth de la Trinité. Après un concert spirituel donné par le Duo Odelia, composé des guitaristes Alice Lefort et Marie Sans, les vêpres ont été chantées.

La messe, concélébrée par douze prêtres du diocèse et le frère Pierre de l’Abbaye de Flavigny, a été présidée par le père Didier Gonneaud, tout nouveau curé de Saint Michel, paroisse d’Élisabeth.

« Analyse » d’une statue inspirante

Dans son homélie, il nous a partagé ce que lui a fait ressentir de la proximité d’Élisabeth la statue de Fleur Nabert dans son mouvement et son regard ; cette statue se dresse près de la châsse de la sainte dans l’église Saint Michel, et un deuxième exemplaire à l’entrée du Carmel. Le mouvement du scapulaire fait penser au souffle léger de l’Esprit, « manifestation visible de l’Esprit qui enracine dans le présent, tout en allant plus loin, qui conduit ailleurs ». Dans sa grande prière, Élisabeth fait harmonieusement alterner la stabilité et l’élan.

Le regard de la statue nous dévisage avec une sorte de décalage entre les deux yeux ; un œil fixe l’ici et le maintenant, et l’autre projette vers l’ailleurs et le futur, vers « l’avenir qui est déjà lumière, illumination, béatitude infinie ».

Le père Gonneaud a achevé son homélie en soulignant la proximité d’Élisabeth avec la Vierge Marie à qui elle se confia particulièrement au soir de sa vie terrestre. Après la messe, le crucifix de notre sainte dijonnaise a été vénéré par tous, pendant que les carmélites chantaient sa prière « Mon Dieu, mon Dieu, Trinité que j’adore ».

Jean-François Minonzio

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