Pèlerinage à la Salette : un pèlerin raconte

Un pèlerin côte-d’Orien parti à la Salette avec le pèlerinage diocésain du 1er au 5 juillet derniers raconte :

« Première surprise : le départ ne se fait pas comme d’habitude au boulevard Voltaire mais au parking de la paroisse de Sainte Bernadette. Le plan fourni et sans doute aussi le GPS ont été très utiles et tout le groupe appelé à se rendre à cet endroit s’est retrouvé au complet à 8h45 en ce premier juillet pour un départ à 9 h accompagné par le père Bernard Lachaise.

Autre surprise : depuis le temps que nous souhaitions être plus nombreux, cette année le bus affiche complet 51 personnes, voilà qui ne va pas simplifier la tâche de Thierry Gauthier, chargé de l’organisation pratique, mais qu’à cela ne tienne, Thierry ne manque pas de ressources ! Nous voilà partis pour un pèlerinage de cinq jours avec Stéphane, notre conducteur qui, après quelques arrêts, nous amène sains et saufs à La Salette.

Le temps de s’installer et de trouver des repères : la maison est grande et nombreux sont les couloirs et les passages… le pèlerinage peut commencer ! On peut dire que nous démarrons en trombe en ce sens que dès le premier soir, il y a de l’orage et de la pluie : pas question de sortir pour la procession aux flambeaux et nous tournons à l’intérieur de la basilique. Il en sera de même le lendemain et ce n’est que les deux derniers jours que nous pourrons suivre la procession en plein air.

A la découverte de la vénérable Benoîte Rencurel

Mercredi 3 juillet, départ à 8 heures pour ceux qui le souhaitent, pour aller à la rencontre de la vénérable Benoîte Rencurel au sanctuaire de Notre Dame du Laus, dédié à Marie « Réconciliatrice des pécheurs ». Benoite, décédée en 1718 est bergère au Laus, tout comme Maximin et Mélanie à La Salette. Mais si à La Salette, il n’y eut qu’une apparition de la Vierge, au Laus les apparitions se renouvelleront durant 54 ans. Actuellement sous l’impulsion des évêques de Gap, dont dépend le sanctuaire, une procédure pour la béatification de Benoîte a été introduite et serait en bonne voie. Nous avons été accueillis par le Recteur du sanctuaire qui au cours d’une conférence tout à fait passionnante nous a relaté les principaux évènements qui se sont passés au Laus. Au cours de l’après-midi nous avons pu visiter différents endroits en lien avec la vie de Benoîte, comme sa maison ou les  lieux concernant les apparitions.

Que dire d’un pèlerinage à La Salette ? Il y a des temps propres à notre groupe comme le grand ou le petit chemin de croix qui a toujours lieu le lendemain de notre arrivée, présidée par le prêtre accompagnateur. De son côté, le sanctuaire propose d’autres temps comme la messe en matinée, le chapelet et bien sûr la prière du soir suivie de la procession, moment particulier, souvent émouvant, car c’est là qu’apparaît la diversité des pèlerins qui prient et chantent dans leur langue. La journée se termine par ces flambeaux tenus à bout de bras et qui semblent danser autour de la statue de la Vierge.

Passer quelques jours à La Salette ? Chaque pèlerin choisit son rythme et s’organise en conséquence…temps de prière et de recueillement, rencontre avec un prêtre du sanctuaire, moments de repos et d’échanges avec les autres, ballades en montagne bien que dans ce domaine il convienne d’observer une certaine prudence, bref chacun est invité faire des choix et c’est sans doute une des caractéristiques et une des richesses de cet accueil à La Salette. Ce que nous recevons à La Salette nous ne le percevons peut-être pas tout de suite encore que…mais nous le découvrons progressivement en faisant mémoire de ce que nous avons vu, vécu et entendu au cours de ces quelques jours. Mais aller en pèlerinage c’est aussi être en quelque sorte ambassadeur auprès de Marie pour nos familles, nos amis, nos paroisses, ambassadeur pour notre église et ambassadeur pour notre monde…ayons à cœur d’inviter d’autres personnes elles aussi sont appelées à être ambassadrices ! »

Paul, pèlerin à La Salette

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