Don en Ligne
Messes et confessions
Trouver ma paroisse
Documents catéchétiques

Les paroissiens d’Is-sur-Tille ont fêté le « saint petit abbé »

La paroisse d’Is-sur-Tille a fêté, dimanche dernier, le 90e anniversaire du décès du père Jacques Patriarche, surnommé « le saint petit abbé », mort à 32 ans en 1928.

Plusieurs anciens prêtres et curés de la paroisse ont participé à cette journée. Après la messe, les fidèles sont allés en procession au cimetière se recueillir sur la tombe du père Patriarche. Pour l’occasion la tombe avait été nettoyée par un paroissien et magnifiquement fleurie. Puis les participants se sont retrouvés à l’école Jeanne d’Arc pour un apéritif suivi d’un repas tiré du sac. Ce furent de joyeuses retrouvailles avec projection de vidéos de l’époque.

Le père Vincent Sauer, curé de la paroisse d’Is-sur-Tille/Grancey, a écrit ce texte : « Le saint petit abbé. C’est en ces termes que les paroissiens d’Is-sur-Tille surnommaient affectueusement leur jeune vicaire, l’abbé Jacques Patriarche, mort à 32 ans d’une tuberculose foudroyante le vendredi 9 mars 1928, il y a exactement 90 ans.

Le jour de la messe des funérailles en l’église d’Is-sur-Tille, on a compté au moins 2 000 personnes présentes. « Un véritable triomphe… » a-t-on pu dire en ce temps-là. « La paroisse d’Is-sur-Tille, le diocèse tout entier, pleureront ce prêtre d’élite, cet apôtre, ce jeune saint » écrivait alors l’évêque de Dijon, Mgr Pierre de Petit de Julleville, au curé d’Is, l’abbé Georges Jacquin.

Vous pourrez découvrir par vous même la profondeur et le rayonnement de l’abbé Jacques Patriarche en lisant les extraits du Bulletin paroissial de l’époque le concernant, et qui viennent d’être réimprimés.

Ce jeune vicaire – « plein de vie, de joyeux entrain, de belle humeur » comme disait son curé – a tellement marqué les fidèles de la paroisse qu’ils ont voulu graver son souvenir dans le marbre noir d’une plaque fixée près de la porte principale de l’église, à l’endroit même où s’agenouillait chaque jour l’abbé. Et cette plaque nous rappelle l’importance de nous souvenir, comme nous le ferons en ce dimanche 11 mars, au cours de la messe de 11h à Is-sur-Tille.

90 ans après, il est important de nous souvenir. Nous souvenir pour que « les faits du passé deviennent une réalité dynamique, sur laquelle réfléchir et donc tirer un enseignement et un sens pour notre présent et notre avenir » (Pape François). Chacun, en découvrant cette belle figure sacerdotale que fut l’abbé Jacques Patriarche, pourra tirer les enseignements de son passage lumineux au milieu de nous.

Oui, il est important de nous souvenir, car « notre histoire personnelle s’insère dans une longue suite, dans un cheminement communautaire qui nous a précédés dans les siècles » (Pape François). Ce que nous sommes aujourd’hui, nous le devons en premier lieu à Dieu, mais aussi à nos parents et à tous ceux qui nous ont précédés, y compris nos prêtres !

Nous souvenir, donc. Et rendre grâce à Dieu ! C’est ce que nous (avons fait) d’une manière particulière au cours de la messe du 11 mars. […]

« Un peuple qui oublie son passé, son histoire, ses racines, n’a pas d’avenir » disait le Pape François. Mais en attendant l’avenir, tachons de vivre à fond l’instant présent que Dieu nous donne : « Le voici maintenant le moment favorable, le voici maintenant le jour du salut », c’est le temps de la conversion ! Saint et joyeux carême vers la grande victoire de Pâques ! »