Saint Jean Bosco, éducateur et évangélisateur

Ce vendredi 26 janvier, le père Denis Erazmus a donné une conférence sur Saint Jean Bosco dans l’église éponyme à Dijon.

Saint Jean Bosco, ce fils de paysans du Piémont Italien, homme du XIX° siècle est resté contemporain de toutes les époques en raison du caractère indépassable de la mission qui lui fut confiée par Dieu : La pastorale des jeunes. Sous l’influence de son guide spirituel Saint François de Sales pourtant mort il y a longtemps en 1622, il met en œuvre de manière nouvelle l’amour des personnes auxquelles il annonce la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. On ne peut pas être témoin d’un Dieu d’amour en Jésus-Christ si on n’aime pas ceux vers lesquels on est envoyé au point d’être au milieu d’eux sans relâche à leur témoigner de la compassion avec l’Évangile.

Dans ces conditions, il est possible de toucher leur raison, de les ouvrir à la religion et de leur témoigner de l’affection selon les trois axes de la pédagogie salésienne. Jésus-Christ s’intéresse à la globalité de l’être humain moyennant quoi on ne peut inviter quelqu’un à devenir chrétien si on ne le fait pas grandir dans toutes ses dimensions humaines.

Dom Bosco a connu beaucoup d’épreuves durant les 73 années de son existence, maladie, oppositions virulentes et quelques échecs mais a reçu en retour un amour étonnant de la part des jeunes qui voyaient en lui ce père que beaucoup n’avaient pas. On peut imaginer, par exemple, le saint prêtre mourant dans sa chambre tandis que tous les jeunes assemblés sous ses fenêtres prient à haute voix avant de le voir sortir le lendemain comme si de rien n’était ou presque. Le jour n’était pas venu, il avait encore à faire.

C’est de cet homme dont le père Denis Erazmus a rappelé l’histoire depuis sa naissance le 16 août 1815 jusqu’à sa mort le 1 avril 1888. Jean est doué pour tout grâce à son intelligence, sa mémoire, son agilité physique, son sens de la Providence, sa piété et sa détermination. Généreux et épaulé par de bons prêtres de sa campagne, il veut devenir prêtre et le devient effectivement en 1841 à Turin. En commençant alors par les jeunes des prisons et des quartiers déshérités, il va finir par être présent très loin d’Italie par ses fondations sous le patronage de Marie Auxiliatrice toujours dans la perspective d’une mission éducative et évangélisatrice.

À une époque où beaucoup d’initiatives pour les jeunes sont promues d’un point de vue purement humain, demandons à Saint Jean Bosco de nous aider à redécouvrir qu’il n’est pas d’éducation sans évangélisation.

Jean Lamblot, Curé de la paroisse Dijon – Sacré-Cœur/Saint-Jean-Bosco

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