Au faîte de St Paul : épilogue d’une histoire de clocher

L’expression “au chant du coq” est issu de l’Évangile de Matthieu (26, 36), lorsque Jésus dit à Pierre : “Je te le dis en vérité, cette nuit même, avant que le coq chante, tu me renieras trois fois”. Aujourd’hui, le gallinacé fait toujours parti de notre paysage , perché tout en haut des clochers. Il est signe de vigilance et de lumière. C’est dire son importance , et notre émoi lorsqu’il n’y est plus….Depuis de longs mois, les paroissiens de l’église Saint-Paul de Dijon n’avaient plus ni Croix, ni coq.

A force de patience et de volonté, ils viennent enfin de retrouver leur clocher, rénové, restauré, et, complet ! De grands et longs travaux ont permis de consolider l’édifice. L’histoire débute en 2017 lorsqu’en installant un nouveau coq (encore lui) et un paratonnerre sur la flèche de l’église, des ouvriers remarquent des infiltrations d’eau. Les fuites proviennent de la base de la croix d’origine. Un an plus tard, il faut se résoudre à la déposer. Les travaux vont reprendre, mais la pandémie s’en mêle. Le chantier se poursuit et s’accélère.

Après la bénédiction et l’installation de la flèche en avril dernier, c’était au tour du coq et du paratonnerre d’être hissés à 40 mètres de hauteur, ce 25 mai . Cette ascension signe l’ultime étape de ce « beau travail d’équipe » salué par le curé de la paroisse, le Pére Raphaël Clément. Le coût des travaux a entièrement été financé par les réserves de la paroisse et les dons des fidèles, précise Thierry Camus, maître d’œuvre pour le diocèse de Dijon.

Croix, flèche, coq, et paratonnerre,  surplombent désormais ce quartier de Dijon, la ville au 100 clochers.

 Photos@ThierryCamus

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