Sainte Catherine Labouré

Le numéro d’Eglise en Côte d’Or de novembre 2021 vient de paraître. À cette occasion, le directeur de la publication du magazine diocésain répond à nos questions.

Ce mois-ci, la revue évoque « Sainte Catherine Labouré ». Pourquoi avoir choisi ce thème ?
Ce n’est pas une sainte très connue mais elle est originaire du diocèse : elle a eu un énorme rayonnement puisqu’elle est à la l’origine de la diffusion de la médaille dite miraculeuse. Nous avons pensé qu’il était important que l’on connaisse mieux cet enfant de Fain-les-Moutiers, (aujourd’hui dans la paroisse d’Epoisses), sa vocation, les apparitions dont elle a bénéficié et aussi sa discrétion, son humilité et tout le service qu’elle a accompli au sein de la compagnie des Filles de la Charité. Nous avons heureusement la chance qu’une communauté des Filles de la Charité vive à Fain-les-Moutiers et que sa maison natale, la ferme familiale, a pu être transformée en une superbe maison d’accueil où beaucoup d’entre nous ont plaisir à séjourner pour une retraite, une récollection, une session ou plus simplement pour se reposer. Evoquer Sainte Catherine Labouré, c’est évoquer aussi Saint Vincent de Paul qu’elle a voulu suivre. C’est aussi évoquer tout le service accompli par les chrétiens au cours de l’histoire et particulièrement dans le domaine de la santé. On oublie parfois aujourd’hui que presque tous les hôpitaux de notre département ont été créés par des congrégations religieuses… avant parfois de devenir hôpitaux publics. L’époque de Sainte Catherine Labouré est vraiment une époque passionnante de la vie de l’Eglise. On doit beaucoup à cette époque.

Quelles sont les actualités qui ont été retenues pour ce numéro ?

Après la période d’activités ralenties en raison de la pandémie, la lecture de ce numéro nous confirme que la reprise des activités est effective : beaucoup de temps de rentrée (rentrée paroissiale, rentrée des aumôneries de jeunes, rentrée de l’enseignement catholique, etc.) C’est aussi l’occasion de faire connaissance avec ceux qui ont rejoint notre diocèse : des prêtres étudiants et fidei donum, mais aussi une nouvelle religieuse à Selongey. Et évidemment, nous revenons sur la joie de l’ordination diaconale de Judicaël.

Et pour les autres rubriques ?

La page « solidarité » revient ce mois-ci sur cette belle initiative des paroisses de l’agglomération dijonnaise. Depuis plusieurs années, des paroisses se relaient pour préparer et servir des repas aux demandeurs d’asile qui sont dans la ville. Si la pandémie a obligé les paroisses à cesser ce service, l’attention à ces migrants n’a pas faibli. Aujourd’hui, dans le respect des nouvelles règles sanitaires, le service des repas reprend. Tout le monde en est heureux et cette belle initiative mérite d’être plus connue pour que d’autres paroissiens puissent renforcer les fidèles équipes organisatrices. La page « jeunes » est l’occasion de présenter la nouvelle équipe qui organise la pastorale des jeunes dans le diocèse : les pères Oscar Ruiz, Antoine Amigo et Augustin Pascal avec Laurence Viel ont beaucoup de projets et ils nous présentent les rencontres de ce mois de novembre.

Quel est le « visage diocésain » pour ce numéro ?

C’est un prêtre. Le Père Donat-Michel Tembo Umba est prêtre fidei donum du diocèse de Boma (en République Démocratique du Congo). Il habite Arc-Sur-Tille et est au service des paroisses d’Arc-sur-Tille et de la Visitation. Comme tous ses paroissiens, il attend avec impatience de pouvoir célébrer dans l’église restaurée d’Arc-sur-Tille et il partage aussi ce qu’il reçoit en étant au service des malades en soins palliatifs.

La revue est  disponible à l’accueil de la maison diocésaine et de l’archevêché. On peut aussi s’abonner en ligne.

 

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