La chapelle de l’adoration perpétuelle a fêté ses 15 ans…

Ce dimanche 19 avril, dimanche de la Miséricorde, devait être célébré le 15e anniversaire de l’institution de la chapelle de l’adoration perpétuelle, située 7 rue Dubois à Dijon. En raison de la pandémie et du confinement, cet anniversaire n’a pas pu avoir lieu. Jean-Marie et Brigitte, sont membres de l’équipe de laïcs qui s’occupe de la chapelle. Ils répondent à nos questions.

Que s’est-il passé il y a 15 ans ?

« La chapelle a été instituée par Mgr Minnerath le 3 avril 2005. C’était le lendemain du décès de Saint Jean-Paul II, le dimanche de la Miséricorde. Nous avons vécu un temps extraordinaire, nous avons notamment reçu un enseignement de Mgr Minnerath sur l’adoration. Chaque année nous fêtons l’anniversaire de la chapelle le dimanche de la Miséricorde, le deuxième dimanche de Pâques. »

La chapelle appartient au foyer Saint-François (un Ehpad, Ndlr)…

« Les locaux sont effectivement mis à disposition par le foyer Saint-François, qui appartient à la congrégation des franciscaines adoratrices réparatrices du Sacré Coeur. La chapelle est fermée depuis le début du confinement. »

La chapelle de l’adoration perpétuelle de Dijon a une particularité. Pouvez-vous nous dire laquelle ?

« En France, il y a une centaine de chapelles d’adoration perpétuelles. La grande majorité, à 95%, sont des chapelles paroissiales. A Dijon, il s’agit d’une chapelle diocésaine, à la demande de notre archevêque. »

Qui sont les personnes qui viennent adorer dans cette chapelle ?

« Ce sont les missionnaires de la Sainte Eucharistie qui ont reçu cette mission du Pape de lancer plusieurs chapelles d’adoration partout en France et dans le monde. Il y a 15 ans, ils sont venus à Dijon avec tout une organisation pour que nous puissions nous relayer, à chaque heure de la journée et de la nuit. Au fil des années, il y a eu de moins en moins d’adorateurs inscrits. En revanche, il y a beaucoup plus d’adorateurs non inscrits. Il y en a moins la nuit, mais le Seigneur doit appeler en journée car les personnes se succèdent, grâce au bouche à oreille notamment. »

Les gens se relaient…sans le savoir ?

« La moitié des heures sont couvertes par des adorateurs inscrits, qui sont une bonne soixantaine. C’est rarissime qu’entre 8 heures et 20h30, il n’y ait personne à la chapelle. Certains inscrits tiennent leur heure d’adoration chaque semaine.»

Qu’est-ce qui était prévu pour ce 15e anniversaire ?

« Deux missionnaires, le père Florian Racine et un autre missionnaire de la Sainte eucharistie, devaient venir pour une mission dans le centre ville de Dijon, visant à (re)faire connaître la chapelle de l’adoration perpétuelle. On voulait passer dans plusieurs paroisses du centre-ville mais le confinement est arrivé avant qu’on puisse contacter tous les prêtres…

Ce devait être du samedi soir au dimanche soir. Il était prévu que Mgr Minnerath préside la messe anniversaire de 11h à St Michel, l’après-midi il y aurait eu l’heure sainte avec un temps d’adoration suivi d’un enseignement du père Florian Racine.

Au final, il n’y a logiquement rien eu de tout ça. »

Que pourriez-vous dire à une personne qui hésiterait à venir à la chapelle de l’adoration perpétuelle de Dijon, dès que le “déconfinement” le permettra ?

« C’est vraiment un lieu de grâce où le Seigneur nous attend, nous relève, nous nourrit, nous guérit ! Là-bas, Il appelle tout le monde, Il se donne en direct ! »

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