De nouveaux chefs d’établissement à Saint-Joseph, Saint-Bénigne et à l’école Notre-Dame

Ce lundi, les chefs d’établissement de l’enseignement catholique de Bourgogne se sont réunis à Avallon pour une journée de pré-rentrée. Au programme notamment : un accueil des nouveaux chefs d’établissement, une intervention du père Stalla-Bourdillon et une messe célébrée à la collégiale Saint-Lazare par l’évêque du lieu, Mgr Hervé Giraud.

Cette année, trois nouveaux chefs d’établissement font leur rentrée au sein de l’enseignement catholique de Côte-d’Or. Ils vont prendre la tête de trois structures dijonnaises : il s’agit de Laurent Pichot, pour le groupe scolaire Saint-Joseph, de Nicolas Meyer, pour l’ensemble scolaire Saint-Bénigne et d’Anne Orus, pour l’école Notre-Dame.


Laurent Pichot, le nouveau chef d’établissement du groupe scolaire Saint-Joseph, connaît un parcours professionnel placé sous le signe du saint patron des charpentiers…

Directeur adjoint dans un lycée de Nantes, il part en 2000 en Turquie à Istanbul, où il est directeur du lycée Saint-Joseph pendant huit ans. Ensuite, il revient en France et devient directeur du lycée…Saint-Joseph à Thonon-les-Bains pendant 10 ans.

Il explique : « J’ai toujours travaillé dans des établissements de la tutelle lassalienne. Je n’ai jamais vécu à Dijon même si j’ai découvert cette ville il y a quelques années. Je suis heureux de retrouver à Saint-Joseph ce que j’avais perdu depuis le lycée où je travaillais à Nantes : une division professionnelle et industrielle, qui nécessite un accompagnement spécifique. »

Il poursuit : « Je me sens garant de l’unité de ce groupe scolaire, c’est un beau challenge de donner corps à cette communauté, où les élèves sont âgés de 2 ans (pour les plus jeunes de l’école maternelle, Ndlr) à plus de 20 ans (formations post-bac, Ndlr). Ce qui est important, c’est que dans chaque geste, chaque décision, on donne du sens et qu’on donne aussi de l’espérance à un élève. »


Nicolas Meyer, pour sa part, va prendre la direction de l’ensemble Saint-Bénigne.

Professeur de lettres classiques au début de sa carrière, il a ensuite été directeur adjoint d’un lycée à Nancy, puis directeur de l’ensemble scolaire Saint-Léon à Nancy pendant cinq ans.

Il indique : « A Nancy, j’arrivais à la fin d’un cycle et j’avais vraiment envie de travailler pour une tutelle congréganiste. Les sœurs de Vincent de Paul m’ont contacté pour que je vienne à Dijon. »

Il ajoute : « L’ensemble Saint-Bénigne a récemment traversé une zone de turbulences, je veux ramener de la sérénité dans l’établissement. Il y a une vraie attente des équipes dans ce sens. Il va y avoir des choses à mettre à plat, mais je vais prendre le temps de me faire une idée. J’ai besoin de connaître les gens, les lieux et les usages avant de travailler. »


Autre changement : à l’école Notre-Dame, à Dijon.

Anne Orus, qui a été pendant de nombreuses années enseignante en CM2, a pris la direction d’une école à Gray en 2007. Il y a cinq ans, en 2013, elle part pour Nevers pour la restructuration du centre scolaire. Elle devient chef d’établissement de l’école Sainte-Bernadette.

Elle souligne : « Le fait de travailler à Dijon me permet notamment de me rapprocher de ma famille qui vit à Gray. J’avais aussi la volonté, au bout de cinq-six ans, d’aller travailler ailleurs, ne pas tomber dans la routine. »

Elle conclut : « A l’école Notre-Dame, je souhaite mettre en place une dimension pastorale transversale. Je trouve cela indispensable. C’est ce que j’ai mis en place à Nevers, avec une participation active des enseignants. Cette dimension transversale passe par un accueil chaleureux des élèves pour les édifier, les questionner. Il faut mettre à profit au mieux cette heure de catéchèse que nous avons chaque semaine. Il faut nourrir les enfants et leur apporter des réponses sur le sens de notre existence. »

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