Les catéchumènes de la nuit de Pâques ont vécu le temps de la « mystagogie »

Ce dimanche 3 juin à 15 heures, Mgr Roland Minnerath a reçu, à l’archevêché de Dijon, une dizaine de catéchumènes baptisés lors de la dernière fête de Pâques. Plusieurs d’entre eux étaient accompagnés de leur parrain ou de leur marraine. Ce temps de rencontre, qui correspond à la fin du temps de la mystagogie (voir ci-dessous), a permis à notre archevêque de dialoguer avec ces nouveaux baptisés, sur leur vie de foi et sur la manière dont ils ont vécu leur baptême ainsi que les semaines qui ont suivi.

Mgr Minnerath a donné également plusieurs pistes de réflexion, en particulier la joie de croire, « vérité de la vie chrétienne ». Il a aussi souligné que par le baptême, « le Christ change la vie en profondeur », pour un « vrai bonheur », et que c’est ce message qu’il faut annoncer autour de soi dans une société en perte de repères. Autre sujet évoqué : l’importance de la prière, indispensable pour entretenir les grâces reçues à l’occasion du baptême.

Notre archevêque a ensuite présenté la fresque qui orne la voûte et un mur de la chapelle de l’archevêché. Une messe célébré dans cette même chapelle, a conclu cet après-midi d’échanges.

Vous avez dit mystagogie ?

Il faut savoir que la catéchèse des sacrements comporte trois temps principaux : la préparation, la célébration elle-même, puis le suivi, après la célébration. Cette catéchèse post-sacramentelle est nommée mystagogie. Comme son nom l’indique (agogô, terme grec qui signifie « conduire, guider », et de musterion, qu’on peut traduire par « dessein invisible de Dieu qui se révèle »), ce temps vise à conduire dans la compréhension des saints mystères.

La catéchèse mystagogique, évoquée par le pape François dans La joie de l’Évangile, prend toute son importance dans la nouvelle évangélisation. Elle offre la possibilité de relire les symboles vécus et reçus, et d’aller ainsi plus loin dans leur compréhension.

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