La sainteté au quotidien…avec Elisabeth de la Trinité

C’est l’invitation ambitieuse que nous avions lancée à tous les amis d’Elisabeth ce week-end des 26-27 mai, en la fête de la Sainte Trinité. Deux jours pour accueillir dans nos vies cette amie qui veut nous entraîner sur son chemin de sainteté, chemin de vie et de bonheur.

Etre saint, pour la louange de la gloire de Dieu…

Cette louange s’est magnifiquement exprimée dans les diverses célébrations qui ont ponctué ces deux journées. Six carmélites de différents monastères (Marienthal, Saint-Maur et le Pâquier en Suisse) avaient rejoint notre communauté et chacune a mis ses dons au service de la prière : danse du Magnificat, sonorités inhabituelles de la kora et du djembé ou plus classiques de l’orgue et de la guitare… Samedi soir, une veillée dans la chapelle du carmel, fleurie et décorée avec un soin particulier, nous réunit dans la prière et nous donna d’assister à un dialogue inattendu, celui d’Elisabeth avec le Pape François. “Nous sommes tous appelés à être des saints en vivant avec amour et en offrant un témoignage personnel, dans nos occupations quotidiennes, là où chacun se trouve”, nous dit notre Pape dans sa dernière exhortation apostolique reprenant l’intuition d’Elisabeth : “Je veux être sainte, sainte pour faire son bonheur… tout le jour livrons-nous à l’Amour, c’est-à-dire en faisant la volonté du bon Dieu, sous son regard, avec Lui, en Lui, pour Lui seul. Donnons-nous tout le temps sous la forme qu’Il veut…” (Lettre 172) Consacrées, époux, maman, travailleurs, sont alors venus déposer bougies et fleurs au pied de l’icône de la Trinité, en signe de leur réponse à cette vocation à la sainteté dans leur vie quotidienne.

Je voudrais être sainte pour pouvoir t’aider…”

Ce désir d’Elisabeth, nous avons eu à cœur pendant ces deux jours de montrer combien il était devenu réalité. Samedi après-midi, une marche dans les rues de Dijon sous la conduite de Véronique Menvielle et du Père Patrick-Marie Févotte permit à une vingtaine de personnes de cheminer sur les pas d’Elisabeth, dans son cadre de vie et de sentir sa proximité. Oui, c’est en arpentant le boulevard Carnot, en assistant aux concerts sur la place Wilson ou en dansant chez ses amies rue Berbisey ou rue de Mirande qu’Elisabeth a commencé à creuser son sillon de sainteté !

La journée du dimanche fut consacrée à des témoignages, aussi profonds que divers. M. Gérard Barbier a ainsi témoigné de la rencontre inattendue qui a bouleversé toute sa vie, un soir d’octobre, dans la cellule d’Elisabeth. Puis sœur Dominique, carmélite à Marienthal a rendu grâce pour la longue fidélité d’Elisabeth sur son chemin de consécration. Enfin le père Bernard Card, curé de Saint Michel, nous a parlé avec enthousiasme de cette amie qui l’a séduit au cours de son séminaire et de sa joie de participer au rayonnement de son message. Elisabeth a de l’imagination pour rejoindre chacun dans son quotidien et l’attirer vers le Dieu tout amour !

Cette journée très riche fut aussi marquée par la conférence de notre frère carme Jean-Alexandre de Garidel qui nous invitait à apprendre d’Elisabeth “l’art d’habiter le présent”, un présent qui est l’éternité déjà commencée.

Un temps de partage autour d’une lettre d’Elisabeth permit un dernier échange avant de se retrouver pour l’Eucharistie, présidée par le Père Eric Millot, vicaire général, qui était entouré des pères carmes Antonio Sangalli et Jean-Alexandre de Garidel, des pères Paul Chadeuf, Claude Andriot et Vincent Sauer.

Au ciel, ma mission sera d’attirer les âmes…”

Eucharistie solennelle, puisque nous fêtions la Sainte Trinité, mais aussi parce qu’elle marquait une nouvelle étape dans la mission d’Elisabeth. C’est au cours de cette célébration qu’une partie des reliques d’Elisabeth fut déposée dans une châsse destinée à voyager dans les diocèses qui en feraient la demande, en France comme à l’étranger. Le Père Antonio Sangalli, carme et vice-postulateur de la cause de canonisation d’Elisabeth, a présenté aux fidèles cette châsse, prototype de la grande châsse conservée à  l’église Saint Michel, et que chacun a pu vénérer à l’issue d’une célébration joyeuse et fervente. Elisabeth commence aujourd’hui un long périple, qu’elle soit pour tous ceux qu’elle rencontrera un “témoin rayonnant de la joie d’être enraciné et fondé dans l’amour, une nouvelle lumière qui brille pour tous, un guide sûr et certain…” (Saint Jean-Paul II).

Les carmélites de Flavignerot

 

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