« Chaque année, 1 000 personnes participent à la Journée du pardon »

Comme chaque année à l’approche de Pâques, la Journée du pardon se tient ce mercredi de 8 à 20 heures, à l’église Saint-Michel de Dijon. Le père Antoine Amigo, vicaire à la paroisse Dijon – Saint-Michel, répond à nos questions.

Savez-vous combien de personnes sont attendues pour cette journée du pardon ?
« On a toujours beaucoup de monde pour cette Journée du pardon à Saint-Michel : 1 000 personnes viennent chaque année. Pas moins de 41 prêtres vont se succéder pour donner le sacrement de réconciliation, on aura en moyenne une dizaine de prêtres disponibles par heure*. »

Comment expliquer le succès de cette journée ?
« Les gens viennent pour préparer leur cœur à la fête de Pâques. Pour vivre cette fête dans la joie, il est important de remettre ce qui alourdit notre cœur. Par le sacrement de réconciliation (ou sacrement du pardon, Ndlr), on expérimente la miséricorde de Dieu. Il nous rejoint dans nos zones d’ombre, nos égoïsmes, et vient nous en délivrer. »

Le sacrement de réconciliation est parfois vu, à tort, comme quelque chose de culpabilisant…
« C’est de moins en moins le cas. Il arrive que des gens se confessent un peu par devoir. Il faut prendre conscience que nous n’avons pas affaire à un Dieu qui condamne, mais à un Dieu qui pardonne, qui sauve, qui libère ! »

Les jeunes catholiques se confessent-ils différemment de leurs aînés ?
(sourire) « Les jeunes sont plus directs. Ils ont plus de facilité à voir leurs péchés que certains adultes. »

Comment un prêtre vit-il ce moment particulier ?
« Lors du sacrement de réconciliation, on est témoin de la grâce qui agit sur les personnes, et c’est très beau. Donner le pardon, c’est poser un sceau sur la démarche de conversion d’une personne. On est témoin d’un vrai dialogue entre la personne et Dieu. »

Après le sacrement de réconciliation, cette joie que vous évoquez plus haut est-elle visible ?
« Absolument ! C’est une vraie délivrance, qui est effectivement visible. Très souvent, les personnes repartent avec un large sourire, apaisées et heureuses. Il y a une vraie joie du sacrement de réconciliation. C’est comme lorsqu’on se réconcilie avec quelqu’un : on se sent plus proche de l’autre et on se sent aimé ! »

Que diriez-vous à une personne qui hésite à venir se confesser ?
« N’ayez pas peur ! N’ayez pas peur de vous laisser réconcilier, de vous laisser aimer ! »

* L’archevêque du diocèse de Dijon, Mgr Roland Minnerath, confessera de 16 à 18 heures.

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