Elisabeth de la Trinité au fil des rues de Dijon

1571En ce samedi de Pentecôte, plus d’une centaine de personnes de tous les âges  partait à la découverte de  lieux marqués par Elisabeth à Dijon : des familles, des étudiants, des paroissiens de l’église Elisabeth de la Trinité avec leur curé, un bon groupe de Beaune, quelques unités venues  de Tonnerre ou de Nancy. Ainsi une longue colonne conduite par le père Patrick-Marie Févotte et Véronique Menvielle, a  déambulé sur les trottoirs, durant deux  heures.

De halte en halte, le cœur  d’Elisabeth se dévoilait  à  partir des aspects  les plus quotidiens  de sa vie :  sur le lieu de sa maison  voisinant le Carmel, où mûrit son amour du Christ,  à travers tempêtes, combats intérieurs, dans une affection intense pour  sa mère et sa sœur, et au sein d’une vie très active ; devant les maisons de ses nombreuses  amies, anecdotes et témoignages révélaient son dynamisme de chef de bande, ses  dons exceptionnels de pianiste, son charme et son succès dans les multiples « matinées dansantes » où elle était invitée.

Mais la  lecture d’extraits d’Elisabeth, donnait à saisir  au-delà de cette vitalité hors pair, un éclat supérieur émanant de sa vie intérieure, son secret.

« Il me semble que rien ne peut distraire de Lui, lorsqu’on n’agit que pour Lui, toujours en sa sainte présence, sous ce divin regard qui pénètre dans le plus intime de l’âme ; même au milieu du monde on peut l’écouter dans le silence d’un cœur qui ne veut être qu’à Lui. »

Deux haltes priantes aidèrent à  communier plus particulièrement au message d’Elisabeth : arrêt émouvant dans la chapelle de la rue Baudin, où,  dès l’âge de douze ans,  elle suivait la messe plusieurs fois par semaine ; et point d’orgue,  à l’église Saint Michel, sa paroisse, où « Jésus prit complètement possession de son cœur » lors de sa première communion.

« Oh oui, que le Dieu tout Amour soit votre demeure immuable, votre cellule et votre cloître au milieu du monde ; rappelez-vous qu’Il demeure au centre le plus intime de votre âme comme en un sanctuaire où sans cesse Il veut être aimé jusqu’à l’adoration. Il se tient là pour vous combler de ses grâces, pour vous transformer en Lui… Il vous couvre de son ombre. Demeurez toute confiante en son amour… »

Véronique Menvielle

Photos : P. Patrick-Marie Fevotte

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